Abidjan - Le gouvernement ivoirien supprime 1.126 communes sur 1323 créées, dans le cadre de la politique de décentralisation lancée, dès les années 80, en vue de promouvoir une nouvelle approche de développement intégré, ainsi que la mise en oeuvre d`une politique de vie citoyenne.
La suppression de ces 1126 communes vise à donner les moyens aux futurs conseils régionaux, aux districts et aux 197 communes retenues, à l`issue de ce tamis, pour conduire leurs missions, soutient, en substance, son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ministre de La Poste et des Technologies de l`information et de la communication.
Ces 1126 communes supprimées ont été créées, entre 2001 et 2010, mais de toute évidence, et en raison d`un certain nombre de contraintes "techniques" n`ont pu démontrer leur viabilité. Sur la même période, des départements ont également créés, et qui ont engendré d`autres difficultés, notamment à Kounahiri et à Botro.
Dans le premier cas cité, la circonscription de Kongasso a moult fois fait savoir qu`elle n`y est pas tenue, et qu`elle n`est point concernée par le nouveau découpage administratif, préférant demeurer dans le giron maternel de Mankono. Idem pour les circonscriptions de Diabo et Languibonou, où le peuple Gblo, plus près de Bouaké, depuis l`époque coloniale, n`entend pas non plus aliéner sa position pour quelque département autre que celui de Bouaké. Et il l`a fait savoir aux autorités compétentes d`alors, sans suite. A cause de calcul électoraliste de l`ancien régime, a-t-on longtemps fustigé dans la région, sans suite.
A propos du nouveau gouvernement, dont la presse locale s`est largement fait l`écho, ces derniers jours, l`on annonce la démission imminente du cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, d`ici la fin de la semaine. Vraisemblablement le conseil des ministres de ce mercredi serait son dernier, avant le passage du témoin à son successeur, probablement issu du Pdci, en vertu du modus vivendi conclu entre le Président Ouattara et son allié, l`ancien chef de l`Etat, Henri Konan Bédié.
(aip)
nf
La suppression de ces 1126 communes vise à donner les moyens aux futurs conseils régionaux, aux districts et aux 197 communes retenues, à l`issue de ce tamis, pour conduire leurs missions, soutient, en substance, son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ministre de La Poste et des Technologies de l`information et de la communication.
Ces 1126 communes supprimées ont été créées, entre 2001 et 2010, mais de toute évidence, et en raison d`un certain nombre de contraintes "techniques" n`ont pu démontrer leur viabilité. Sur la même période, des départements ont également créés, et qui ont engendré d`autres difficultés, notamment à Kounahiri et à Botro.
Dans le premier cas cité, la circonscription de Kongasso a moult fois fait savoir qu`elle n`y est pas tenue, et qu`elle n`est point concernée par le nouveau découpage administratif, préférant demeurer dans le giron maternel de Mankono. Idem pour les circonscriptions de Diabo et Languibonou, où le peuple Gblo, plus près de Bouaké, depuis l`époque coloniale, n`entend pas non plus aliéner sa position pour quelque département autre que celui de Bouaké. Et il l`a fait savoir aux autorités compétentes d`alors, sans suite. A cause de calcul électoraliste de l`ancien régime, a-t-on longtemps fustigé dans la région, sans suite.
A propos du nouveau gouvernement, dont la presse locale s`est largement fait l`écho, ces derniers jours, l`on annonce la démission imminente du cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, d`ici la fin de la semaine. Vraisemblablement le conseil des ministres de ce mercredi serait son dernier, avant le passage du témoin à son successeur, probablement issu du Pdci, en vertu du modus vivendi conclu entre le Président Ouattara et son allié, l`ancien chef de l`Etat, Henri Konan Bédié.
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